ECRIS MOI

Dunga est le sélectionneur de l'équipe de football du Brésil. Laurent Perrin et Christophe Bérard nous parlent de lui dans le Parisien de ce lundi 28 juin, juste avant la rencontre entre le Brésil et le Chili, en 8e de finale de la coupe du Monde. Merci à eux pour ces informations.

Il suffit de prononcer le nom de Donga devant un journaliste Brésilien pour le faire grimacer. L'antagonisme dure depuis exactement vingt ans, époque où le sélectionneur était joueur de l'équipe et déjà détesté.

Un journaliste explique que c'est la pire coupe du monde de l'histoire du football pour les médias brésiliens: une conférence de presse par jour, des entraînements à huis clos, des séances annulées sans préavis, peu d'informations sur les blessés... "En 2006 je tapais sur l'épaule de Ronaldo et d'Adriano... Nous parlions tout le temps avec les joueurs. Aujourd'hui nous n'avons plus aucun contact".

Dunga est critiqué   pour on style de jeu trop européen, pour le choix d'un joueur plutôt que d'un autre... Trois cent journalistes attendent l'élimination du Brésil pour démontrer qu'ils avaient raison de dire du mal de Dunga.

Ils ne le disent pas, ils disent qu'ils souhaitent tous que le Brésil soit champion du monde, mais qu'avec Dunga ce sera vraiment très très dur...

Dans un article publié par "Le Parisien" du 23 juin, les deux sommités du football que sont Harold MARCHETTI et Dominique SEVERAC ont décidé de se dévouer pour conseiller le futur sélectionneur de l'équipe de France, qui n'est tout de même que l'ex entraîneur d'une équipe de province.

Ils lui expliquent donc qu'il existe encore en France des joueurs de football "normaux" sur lesquels il pourra s'appuyer pour reconstruire une équipe, et qui pourront l'entourer. Ils citent les noms de tous ces joueurs parmi lesquels une partie des internationaux présents en Afrique du sud.

Il est facile de retrouver, par soustraction, les noms de ceux qui sont considérés comme "anormaux", ceux que le sélectionneur devra s'interdire de sélectionner. Il s'agit de : William GALLAS - Anthony REVEILLERE - Mathieu VALBUENA - Sydney GOVOU - Franck RIBERY - Nicolas ANELKA - Eric ABIDAL - Patrice EVRA - Florent MALOUDA - Djibrill CISSE - Thierry HENRY.

Finalement, d'ailleurs, on peut se demander à quoi cela sert de payer un sélectionneur quand nous avons, en France, de si bons journalistes. Et encore, je n'ai pas pu lire de qui a été écrit dans le journal "L'Equipe": je ne l'achète plus depuis 1998.

Lors d'une récente visite guidée de la ville de Pont Sainte Maxence, dans l'Oise, j'ai eu l'occasion de découvrir un personnage historique intéressant: Reine Philiberte Rouph de Varicourt. La bibliothéque municipale de la ville porte son Nom.

Née en 1757 dans l'Ain, d'une famille noble mais pauvre, elle fut remarquée par Voltaire qui l'accueillit chez lui, à Ferney, en 1776 et l'adopta. Agée de 19 ans, elle s'occupa de son bienfaiteur dont elle fut la demoiselle de compagnie et qui la surnomma "Belle et bonne".

C'est chez lui qu'elle rencontra le marquis Charles de Villette, âgé alors de 43 ans, qu'elle épousa en 1777, dans la chapelle de la maison de Voltaire.

(Eh oui, il y avait une chapelle dans la maison de Voltaire)

Elle accueillit et s'occupa à nouveau de Voltaire lors du dernier voyage à Paris de celui-ci, et jusqu'a sa mort, le 30 mai 1778 (Il avait 84 ans)

Son mari Charles renonça à ses titres de noblesse et fut élu député à la Convention. Il vota contre la mort du roi et mourut lui-même de maladie en juillet 1793, à un moment où il risquait fort d'être arrêté et probablement exécuté.

Reine Philiberte fut elle-même incarcérée en novembre 1793 avec sa fille. Les habitants de Pont Sainte Maxence osèrent signer une pétition pour demander sa libération.  Elle fut finalement libérée le 8 août 1794, au moment de la chute de Robespierre.

Elle fut élue Grande maîtresse d'une loge maçonnique féminine en 1819 et mourut à Paris à la fin de 1822. Elle avait 65 ans.

Elle est enterrée dans le parc du château de Villette à Pont Sainte Maxence.

A l'échelle médiatique c'est déjà très ancien puisque cela remonte au mercredi 17 mars (Oui, de cette année). Ce soit là j'ai regardé l'émission de F2 qui portait ce titre...  J'ai regardé aussi les débats qui ont suivi.
Je connaissais l'expérience dite "de Milgram" qui a été faite en 1963 aux Etats Unis mais là j'ai pu assister de façon précise à quelque chose de similaire, presque un demi siècle après.

J'ai trouvé cela un peu perturbant.

Si l'un ou l'une d'entre vous a regardé cette émission, cela m'intéresserait d'avoir vos avis...

A votre avis ce sondage reflète-t'il vraiment la réalité?

77 % des français n'ont pas changé d'opinion politique depuis l'élection présidentielle.

13 % ont rejoint l'opposition

3 % ont rejoint la majorité

56% des personnes interrogées jugent négativement les 33 premiers mois de l'action du nouveau président et 30% pensent le contraire.

48% des personnes disent qu'elles vivent comme avant.

37% disent qu'elles vivent moins bien

10% disent qu'elles vivent mieux.

Réponse: eh bien non, ce sondage de l'IFRES pour le journal "La vie Française" ne peut refléter la réalité actuelle, parce qu'il a été publié en 1984, 33 mois après l'élection présidentielle de mai 1981.